Dans les pages qui suivent, vous trouvez les déclarations en français du CETIM à l’ONU sur le thème des droits économiques, sociaux et culturels
Depuis une vingtaine d’années, au nom d’une prétendue «maîtrise» de la dette extérieure de leur pays, les peuples du Sud, puis ceux de l’Est, se sont vus imposer les plus grands sacrifices. Et pour quels résultats ? Selon les Nations Unies, de 1980 à 1992 les pays du Tiers Monde ont versé à leurs créanciers du Nord une somme trois fois supérieure à leur dette initiale pour se retrouver, finalement, trois fois plus endettés. De surcroît, jamais le fossé entre pays riches et pays pauvres et les polarisations sociales à l’intérieur des pays n’ont été autant accentués; jamais la jouissance de droits économiques et sociaux minimum n’est apparue aussi éloignée pour la majorité de la population de la planète; jamais le droit au développement pour des peuples entiers n’a semblé aussi vide de sens.
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Las d’énoncer chaque année le nombre accablant d’exécutions extrajudiciaires et arbitraires, de disparitions forcées, d’arrestations massives et arbitraires, devant une situation qui se dégrade toujours plus, le CETIM dénonce l’attitude passive et aveugle dont font preuve les gouvernements sur cette question. Il est temps que les pays membres de la Commission des droits de l’homme prennent leurs responsabilités. Le CETIM interrompt l’intervention pour inviter chacune des personnes présentes à observer une minute de silence pour réfléchir à des actions visant à une résolution politique et pacifique des problèmes du peuple kurde et propose de convoquer une conférence internationale sur cette question.
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Le CETIM demande à la Commission des droits de l’homme de prendre acte du Rapport final sur la question de l’impunité des auteurs de violations des droits économiques, sociaux et culturels (E/CN.4/Sub.2/1997/8) et de créer un mécanisme permettant de poursuivre cette analyse. Une seconde partie de l’intervention décrit les pratiques de répression, d’intimidation, de harcèlement et de violation de la liberté d’expression dont font l’objet les défenseurs des droits humains en Tunisie et leurs organisations (dont la Ligue tunisienne pour les droits de l’homme).
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Si le besoin de « rationalisation » de la Commission est reconnu, les propositions et recommandations émises par certains des Etats membres et les ONGs sont très différentes les unes des autres et contradictoires. La proposition faite par le bureau après les consultations ne tient compte hélas que de certaines recommandations et vont dans le sens de la réduction du traitement des droits économiques, sociaux et culturels (DESC) et du droit au développement : fusion des études des rapporteurs spéciaux sur ces thèmes, maintien de la situation minoritaire des DESC au sein des deux organismes, pas de mesures en faveur de l’équilibre des études des rapporteurs spéciaux entre droits civils et politiques et DESC. Par ailleurs, la réduction de la session de la Sous-Commission à deux semaines, tout comme le nombre de ses membres de 26 à 15, cache mal l’intention de museler cet organe de réflexion, composé d’experts sensés être indépendants, qui approfondissent les thématiques, notamment relatives aux DESC et au droit au développement.
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Le CETIM dénonce la supercherie de la prétendue réduction de la dette extérieure des pays les plus pauvres, décidée par le G-7 à Cologne au mois de juin de cette année; opération médiatique à l’occasion de laquelle des chiffres erronés ont été avancés, sur la base de manipulations.
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