Dans les pages qui suivent, vous trouvez les déclarations en français du CETIM à l’ONU sur le thème des droits des paysan·nes
Les principales victimes de la crise alimentaire sont les paysans familiaux. Ils sont exclus et marginalisés par les politiques commerciales, dominés par les sociétés transnationales qui accaparent leurs terres et contrôlent tout le processus de production. Ils sont victimes de nombreuses violations de droits humains, à commencer par le droit à la vie, intimement lié au droit à l’alimentation. Dans ce contexte, les ONG signataires sont convaincues que le projet d’étude du Comité consultatif sur les droits des paysans dans le cadre de la crise alimentaire mondiale est une des réponses adéquates et doit être soutenu par le Conseil des droits de l’homme.
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Le rapport de l’Association des droits de l’homme de Turquie (IHD) de 2008 met en lumière un nombre incalculable de violations de tous les droits humain (696 pages). La plupart des victimes de ces violations sont des élus et des militants de la cause kurde. Les réformes législatives entreprises ces dernières années par les gouvernements successifs turcs restent largement insuffisantes. Les ONG signataires déplorent la politique de l’autruche menée par les autorités turques quant aux violations dans ce pays et leur demandent d’honorer leurs engagements en vertu des instrument internationaux en matière de droits humains.
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Les attaques sur la Bande de Gaza prennent place dans un contexte d’une politique systématique et délibérée de destructions massives des biens civils et d’une politique qui ignore volontairement les obligations qu’imposent le droit international en général et le droit international humanitaire en particulier. L’Etat israélien, tant par ses opérations militaires que les 18 mois d’embargo, s’est rendu coupable depuis ce 27 décembre, voire depuis 60 ans, d’une multitude de crimes de guerres et de crimes contre l’humanité et ceci, en totale impunité. Il est temps que cesse cette impunité et que les auteurs soient traduits en justice au niveau national et international, ne serait-ce que pour décourager la perpétration de futures violations.
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Le récent examen périodique universel d’Israël a mis en exergue la désastreuse situation des droits humains dans les territoires palestiniens occupés et sa non coopération avec le Rapporteur spécial Richard Falk. La Ministre des Affaires étrangères israélienne, Mme Tsipi Livni, répondant à la demande française d’un cessez-le-feu, a affirmé que « rien ne pourra interrompre les plans pré-établis ». Ainsi, les centaines de morts civiles et la destruction massive de bâtiments ne sont que le résultat de crimes menés de façon arbitraire et avec préméditation par l’armé israélienne. Les ONG signataires demandent au Conseil des droits de l’homme : 1) d’adopter une résolution condamnant Israël sans équivoque pour violations du droit international humanitaire et des droits humains ; 2) de recommander à l’Assemblée générale de se saisir de cette question, en recourant à la Résolution 377 « S’unir pour la paix », vu l’échec du Conseil de sécurité à ce propos.
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Bien que le gouvernement turc reconnaisse les droits de s’associer et de créer des syndicats, conformément à ses engagements au niveau international, la Confédération des syndicats des paysans (CIFTCI-SEN) récemment créée se heurte à de nombreux obstacles administratifs pour officialiser son existence, et même à des menaces de dissolution pour les syndicats partis. Les tribunaux turcs ont entamé des procès contre plusieurs syndicats membres du CIFTCI-SEN, arguant que les paysans n’ont pas le droit de créer des syndicats en vertu de la loi n° 2821 sur les syndicats. Du fait que ces syndicats soient déclarés hors la loi, les paysans familiaux sont traités comme des criminels et ne peuvent plus s’organiser pour défendre leurs droits, non seulement face à l’arbitraire de l’administration, mais également contre les pressions des sociétés transnationales sur les prix de leurs produits et des intrants agricoles. C’est pourquoi, les ONG signataires exhortent le CoDH à intervenir auprès du gouvernement turc afin que la CIFTCI-SEN soit immédiatement reconnue comme une organisation syndicale légale et que ses organisations membres ne soient plus menacées par des poursuites judiciaires arbitraires.
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