Déclarations du CETIM sur les droits des paysan·nes

Dans les pages qui suivent, vous trouvez les déclarations en français du CETIM à l’ONU sur le thème des droits des paysan·nes

 

Leaders paysans victimes de harcèlements et de persécutions politiques

La situation des millions de familles de paysans à travers le monde est gravement préoccupante. En effet, celles-ci doivent faire face à des déplacements forcés, sont spoliées, doivent subir diverses répressions qui viennent s’ajouter aux dommages qui leurs sont infligés. Par exemple, les paysans se trouvent non seulement privés de leurs terres, mais également de l’accès aux semences locales et à l’eau, sans parler de la destruction de la biodiversité par les nouvelles techniques agricoles. Ces paysans sont bien souvent criminalisés et exclus du processus démocratique et des systèmes de santé et d’éducation. C’est pourquoi le CETIM appuie la demande de la Vía Campesina pour l’adoption d’une Convention internationale sur les droits des paysans.

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Déplacements forcés des paysans kurdes en Turquie

Selon des sources indépendantes, quelque 3 à 4 millions de paysans kurdes ont été déplacés par l’armée turque pour des raisons de « sécurité » lors des conflits avec la guérilla kurde. L’armée a détruit totalement ou partiellement des villages, tout en minant leurs alentours afin d’empêcher le retour des paysans. Etablies dans les banlieues des grandes villes au Kurdistan turc ou dans les métropoles turques, ces déplacés sont confrontés aux problèmes d’alimentation, de santé, de logement, etc. Certains d’entre eux vivent encore sous des tentes. Malgré un cessez-le-feu unilatéral de la guérilla, les autorités turques continuent d’empêcher le retour des paysans kurdes dans leur village. Le CETIM demande à la CDH d’appeler le gouvernement turc à appliquer les recommandations du Représentant du Secrétaire général sur les personnes déplacées dans leur propre pays : suppression du système de gardiens de village et leur désarmement ; déminage de la région ; indemnisation des personnes touchées par la violence dans la région ; retour des paysans déplacés dans leur village sans obstruction de la part des forces de sécurité.

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Violations des droits humains dans la Palestine occupée par Israël

Le CETIM réitère dans ce texte sa dénonciation du comportement jusqu’au-boutiste du gouvernement israélien, qui de ce fait ne permet pas la sortie de l’impasse pour le conflit. Le quadrillage militaire des territoires palestiniens qui paralyse la société et l’économie, la construction du « mur », condamnée par l’Assemblée Générale de l’ONU et le Comité des droits de l’homme, et la destruction d’habitations privées par les bulldozers israéliens sont autant de violations par Israël de ses obligations internationales. Face au fait accompli, il s’agit de prendre des mesures urgentes : suspension d’Israël de l’ONU et envoi de forces internationales de protection en Palestine.

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Les Dangers de la ZLÉA et l’urgente nécessité d’une alternative pour le développement

La ZLEA est un projet visant à intégrer les économies latino-américaines à celle des Etats-Unis, sans tenir compte des effets nocifs produits par le libre échange entre partenaires inégaux. Dans une perspective plus large, des effets nocifs tels que la dégradation de l’environnement, la dépendance économique, la prolifération des maquiladoras, le renforcement de l’émigration, la paupérisation, sont à attendre, suite à l’expérience de l’ALENA. Des alternatives à ce projet, conçues selon une logique placée au service des peuples, adaptées aux exigences propres de développement et construites sur des bases sociales solides, sont nécessaires. La ZLEA est une négation du droit des peuples à disposer d’eux mêmes ainsi que de la souveraineté des peuples sur leurs richesses et ressources naturelles.

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Libéralisation du commerce agricole: une nécessité incontournable ?

Le document présenté par le Haut-Commisaire aux droits de l’homme intitulé « Mondialisation et son impact sur la pleine jouissance des droits de l’homme » ne paraît pas oser aborder le problème de la « libéralisation du commerce agricole » dans toute son acuité dramatique entre autre pour la petite paysannerie familiale. Il importe de se poser la question de la compatibilité de ce système avec le respect et la promotion des droits humains essentiels.

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