Le CETIM dénonce la détention arbitraire de Julian Assange (Wikileaks)

12/04/2016

Le CETIM et l’AIJD prennent position sur la détention arbitraire de Julian Assange, fondateur de Wikileaks.

En février 2016, les deux organisations s’adressent au Conseil des droits de l’homme. Elles demandent le respect de l’autorité et de l’intégrité du Groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations unies (GTDA).

Alfred de Zayas est Expert indépendant des Nations unies sur la promotion d’un ordre international démocratique et équitable. Pour lui, la Suède et le Royaume-Uni devraient suivre les conclusions du Groupe de travail onusien. Il demande la libération immédiate de Julian Assange et déclare à l’ONU :

« Le maintien de l’ordre international dépend de l’application constante et identique du droit international. Il est bouleversé quand les Etats choisissent de l’appliquer ou pas. Une approche à la carte des droits humains sape la crédibilité du système dans son ensemble. »

« Il est important que les pays qui dénoncent régulièrement d’autres Etats suivent les règles établies par les Nations unies lorsqu’ils sont eux-mêmes impliqués. C’est une question d’honnêteté intellectuelle. »

Pour rappel, en 2010 le GTDA somme la Suède et le Royaume-Uni de mettre fin à la détention illégale de Julian Assange. Le GTDA demande le respect de l’intégrité physique et mentale du fondateur de Wikileaks ainsi que son droit à la liberté. Le Groupe de travail demande également de lui accorder le droit à une compensation financière. Julian Assange est toujours réfugié à l’Ambassade de l’Équateur à Londres. La Cour suprême britannique a rejeté son appel contre une extradition vers la Suède.

Lisez la déclaration en anglais du CETIM et de l’ AIJD auprès des Nations unies en février 2016.

 

© Daryl Biatcho www.flickr.com/photos/biatch0/4008014713

 

 

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