En mars 2020, avant la crise du Covid-19, le CETIM a émis des déclarations dans le cadre de la 43ème session du Conseil des droits de l’Homme. En voici quelques extraits :
De décembre 2017 à juin 2019, la pauvreté en Equateur a concerné 25,5% de la population nationale. L’extrême pauvreté, elle, a atteint 9,5 %. Les chiffres indiqués sont liés aux mesures économiques et sociales adoptées par le gouvernement de l’Équateur.
Le projet révisé d’instrument juridiquement contraignant sur les STN ne répond pas de façon efficace aux défis fondamentaux de la mondialisation et au contrôle recherché sur les activités des STN qui violent les droits humains. Parmi les problèmes posés, nous pouvons mentionner celui de l’extension du champ d’application à n’importe quel type d’entreprise. Une telle extension ne servira qu’à diluer, voire saper, le but initial du processus, en permettant aux personnes physiques et morales qui contrôlent les chaînes de valeur des STN d’échapper à la justice.
Droit à un logement convenable
Les expulsions forcées et la question de la sécurité d’occupation, autant dans les centres urbains qu’en zones rurales, continuent d’être parmi les grands obstacles à la réalisation du droit au logement.
En zone rurale, le droit au logement ne peut être dissocié du droit à la terre. C’est une question essentielle pour les paysans, autant pour pouvoir vivre dans la dignité avec leur famille que pouvoir produire des aliments.
Graves violations des droits humains au Chili
En octobre 2019, un mouvement de protestation massif a vu le jour au Chili pour protester contre le modèle néolibéral sauvage qui aggrave les inégalités sociales et ignore les processus collectifs démocratiques.
Dans son intervention lors de la 43ème session du Conseil des droits de l’homme, le CETIM a dénoncé les violations massives et systématiques des droits humains par les forces de l’ordre chiliennes, en exhortant le gouvernement à mettre fin aux exactions et en appelant le Conseil à activer ses mécanismes et procédures appropriées.
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Répression et persécution en Bolivie suite aux élections d’octobre 2019
En octobre 2019, les élections présidentielles se sont déroulées en Bolivie pour choisir le nouveau président du pays pour la période 2020-2025. Ces élections ont entraîné une rupture constitutionnelle et la prise de pouvoir par un gouvernement intérimaire, dirigé par la présidente autoproclamée Jeanine Añez, soutenu par les forces armées. Cette rupture a provoqué une situation de forte violence, de répression et de violations des droits humains ; les massacres qui ont eu lieu restent à l’heure actuelle impunis.
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