«Il n‘y a pas un monde développé et un monde sous-développé, mais un seul monde mal développé»
Workshop organisé par le CICG, le CETIM et le Sablier de Cassandre
le 10 mai à 18 heures
Les activités des sociétés transnationales (STN) à travers le monde occasionnent de plus en plus de violations généralisées et systématiques des droits humains, des droits du travail et des normes environnementales. Grâce à leur pouvoir économique et politique, les STN jouissent d’une solide armure politico-juridique, générant une asymétrie de pouvoir entre les États, ces agents privés et les peuples.Et face à ce contexte, il n’existe pas de normes ni de mécanismes internationaux efficaces capables de réguler les activités de ces géants économiques, de les sanctionner en cas de non-respect des lois et des droits fondamentaux.
L’objectif de ce workshop est de passer en revue l’historique de cette thématique, de comprendre comment on en est arrivé là, de saisir les mécanismes dont les STN se servent pour asseoir leur pouvoir et souvent échapper à la justice. Il sera aussi l’occasion de présenter quelques cas concrets de violations des droits humains commises dans le cadre des activités de ces entités. Et finalement, il s’agira de discuter des possibles alternatives afin de sortir de l’impasse et diriger nos sociétés vers plus de justice sociale, durabilité et égalité.
Intervenants :
Raffaele Morgantini, chargé de plaidoyer et représentant du CETIM auprès des Nations Unies à Genève
Maxwell Atuhura, activiste ougandien pour les droits humains, membre de Africa Institute for Energy Governance “AFIEGO “
Modératrices: Océane Fuchs, étudiante Master de psychologie clinique universite de Lausanne et Valentina Parrotta, étudiante Master en management public à l’IDHEAP.
