Dans les pages qui suivent, vous trouvez les déclarations en français du CETIM à l’ONU sur le thème des droits économiques, sociaux et culturels
Il est à déplorer qu’encore une fois l’Etat d’Israël s’est senti menacé et encore une fois nous avons été tous témoins de l’utilisation disproportionnée de la force de la part de l’armée de l’Etat d’Israël. La menace ici était représentée par six bateaux civils sur lesquels se trouvaient plus de 600 civils et des tonnes de matériel humanitaire destiné à la population de la Bande de Gaza, assiégée depuis bientôt trois ans par le blocus imposé par cet Etat et meurtrie par les destructions subies au cours de l’opération « Plomb durçi » de décembre 2008. Ainsi, l’escalade dans les violations du droit international, du droit humanitaire et des droits humains de la part de l’Etat d’Israël semble ne pas avoir de limites : il appartient à la communauté internationale toute entière de faire respecter le droit international. Les ONG signataires plaident pour l’envoi d’une Mission internationale indépendante d’établissement des faits sur place et pour que ses conclusions soient transmises aux instances judiciaires internationales compétentes.
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L’OTAN, une alliance militaire des puissances occidentales, traduit l’existence effective d’une stratégie collective, d’un « impérialisme collectif ». L’instrumentalisation du discours de la démocratie et des droits humains, passant par la revendication d’un « droit d’intervention » pour promouvoir la démocratie et faire respecter les droits humains bafoués constituent leur principale stratégie. Lors de Durban I (2001) la grande majorité des pays du Sud ont défendu les principes du droit international qui interdisent toute intervention extérieure décidée unilatéralement, quel qu’en soit le prétexte. Pratique également condamnée par la société civile qui a rappelé que la solidarité internationale des peuples n’équivalait pas à des décisions unilatérales d’intervention des gouvernements du Nord. C’est précisément parce que Durban I a été un succès pour les peuples du Sud que les puissances de l’OTAN l’ont qualifié d’échec. Les enjeux de Durban II (2009) ont été brouillés par l’initiative visant à condamner la « diffamation des religions ». Cette formulation, proposée par les alliés de Washington, interdit l’intervention sur le discours religieux et entre en conflit avec la liberté d’expression, fondement élémentaire des droits humains. Il semble curieux que les gouvernements de « l’Islam politique » et des pays de l’OTAN aient voulu à tout prix trouver un prétexte pour boycotter Durban II.
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En 1975, l’Assemblée générale avait dans sa Résolution 3379 reconnut que « le sionisme est une forme de racisme et de discrimination raciale », or en 1991 cette même Assemblée a désavoué cette décision par la Résolution 46/86. L’Etat d’Israël s’est fondé sur le principe du sionisme, de la loi du Retour (1949) et sur la loi sur la propriété des Absents. Ces deux lois confirment que le sionisme repose sur une « (…) doctrine de différenciation ou de su-périorité raciales toujours scientifiquement fausse, moralement condamnable, socialement injuste et dangereuse ». Aujourd’hui les citoyens arabes israéliens sont toujours victimes de politiques discriminatoires. Le peuple palestinien est, lui, victime d’une colonisation forcée sous la forme du sionisme et avec pour conséquence le retour à la ségrégation et à la discrimination raciale sous toutes ses formes, subissant un enfermement toujours plus contraignant mis en place sous prétexte du droit à la sécurité pensé unilatéralement et avec le soutien de nombreux pays occidentaux. Il est temps que la communauté internationale prenne ses responsabilités et fasse fonctionner ses mécanismes de sanctions.
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Les deux rapports présentés établissent sans équivoque la responsabilité première des autorités israéliennes concernant les violations du droit international humanitaire et du droit international en matière de droits humains. La mission dirigée par le Juge Goldstone estime que l’armée israélienne s’est rendue coupable de crimes de guerre voir de crimes contre l’humanité. L’origine du problème israélo-palestinien réside dans l’occupation des territoires palestiniens et dans le non respect du droit à l’auto-détermination du peuple palestinien. Le Conseil des droits de l’homme se doit de prendre ses responsabilités dans la lutte contre l’impunité et pour le droit du peuple palestinien à l’autodétermination et à la justice.
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Malgré un éventail de conventions dans divers secteurs concernant les produits toxiques et dangereux, leurs transferts ou le recyclage, force est de constater qu’elles sont insuffisantes et qu’elles ignorent souvent la dimension des droits humains. A cause des montages complexes par les sociétés transnationales qui traitent ces produits, les fraudes, le manque de moyens et capacités techniques des pays victimes deux constats s’imposent : ces conventions sont rarement respectées dans la pratique et il est très difficile de remonter la chaîne des responsabilités. Elles ne s’attaquent pas non plus aux causes du problème, qui est la non ou faible réglementation des procédés et technologies de productions générant ces résidus, mais se contentent de « gérer » les produits et déchets toxiques et dangereux. Face à la fabrication constante de nouveaux produit – dont nous ne connaissons pas les impacts sur la santé et l’environnement – la priorité doit être mise sur la réglementation drastique de ces même procédés et des technologies de production.
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