CONSEIL DES DROITS DE L’HOMME
10e session
02 mars – 27 mars 2009
[Extrait de la déclaration]
Les instruments en matière de droits humains existants ne répondent pas aux besoins spécifiques des paysans dans le contexte de la mondialisation. Les règles du commerce international favorisent la loi du plus fort, autrement dit la mainmise des sociétés transnationales sur l’économie et par conséquent sur la politique. De ce fait, les paysans ne maîtrisent plus le processus de la production, ni de la commercialisation de leurs produits, sans parler de leur privation de terres, instrument principal de leur travail. Les politiques de la plupart des États, en contradiction avec leurs obligations en matière de droits humains, ne font que renforcer cette situation au détriment de la souveraineté alimentaire des peuples et des droits humains des paysans.