L’examen périodique universel et l’avenir des mandats par pays

11/11/2007

Monsieur le Président,

Personne, ni aucun Etat n’est et ne devrait être au-dessus de la loi.

C’est dans cet esprit que l’Assemblée générale, par sa résolution 60/251, a confié au Conseil des droits de l’homme l’organisation d’un examen périodique universel « du respect par chaque État de ses obligations et engagements en matière de droits de l’homme » (§ 5 e).

C’est ce qui ressort également du document du Président, daté du 4 juin 2007 et présenté à la présente session, qui précise que l’examen périodique universel en question « devrait assurer la couverture universelle et l’égalité de traitement de tous les Etats ».

Or, depuis sa création l’an dernier, le Conseil ne garde à son ordre du jour que quatre pays, à savoir : Bélarus, Corée du Nord, Cuba et Myanmar, hérités de l’ancienne Commission. Cet héritage n’est-il pas à maints égards le reflet de la pratique des « deux poids et deux mesures » de cet ancien organe, dans le traitement de la situation des pays, qui avait justement motivé sa suppression ?.

Monsieur le Président,

Les mandats par pays ont montré toutes leurs limites. A notre point de vue, le Conseil devrait déployer son énergie pour la mise en place de l’examen périodique universel avec pour guide, espérons-le, la recherche d’une application effective de tous les droits humains partout dans le monde.

Monsieur le Président,
Je vous remercie de votre attention.

Catégories Campagnes Déclarations Droits économiques, sociaux et culturels DROITS HUMAINS
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