Les violations des droits humains du peuple kurde en Turquie

14/03/2008

Dans le cadre de sa séance du 21 mai 2012, le Comité de l’ECOSOC sur les ONG a pris acte du fait que la période de suspension de deux ans du statut consultatif du CETIM prendrait fin en juillet 2012. Lors de cette même séance, la Turquie (qui avait sollicité que cette sanction soit prononcée contre le CETIM) a déclaré qu’elle ne s’opposerait pas à la restitution au CETIM de son statut, tout en relevant le fait que le site internet du CETIM continuait à inclure les déclarations ou interventions litigieuses, qui selon la Turquie « violent la terminologie de l’ONU ». La Turquie a donc exigé que le CETIM prenne immédiatement les mesures nécessaires pour adapter le contenu de son site internet à la terminologie des Nations Unies. La Turquie a enfin annoncé qu’elle allait « suivre attentivement les activités du CETIM » et qu’elle se réservait le droit de solliciter à nouveau le retrait ou la suspension de son statut en cas de « nouvelles violations de la résolution 1996/31 ».

Au vu de ce qui précède, le CETIM tient à apporter expressément la précision suivante :
Dans toutes les déclarations ou interventions émanant ou souscrites par le CETIM portant sur les violations des droits humains dans ce pays, les termes :
1) « Kurdistan » ou « Kurdistan turc » (entité juridique reconnue en Irak et en Iran mais pas en Turquie) devront se lire « provinces kurdes de Turquie » ou « provinces du sud-est de la Turquie » et « Diyarbakir » devra se lire « chef-lieu » de ces provinces ;
2) « Guérilla kurde/Guérilleros » ou « Combattants kurdes » devront se lire « Forces armées non étatiques » ou « Groupes armés illégaux » (termes utilisés dans les documents et instruments internationaux).

Pour de plus amples informations, prière de se référer au dossier de défense du CETIM concernant la plainte de la Turquie à son encontre auprès du Comité des ONG de l’ONU en mai 2010.

CONSEIL DES DROITS DE L’HOMME
7ème session
03 mars – 28 mars 2008

[Extrait de la déclaration]

Les violations des droits humains du peuple kurde en Turquie requièrent l’attention du Conseil. En effet, bien que les autorités turques aient ratifié presque tous les instruments internationaux en matières de droits humains, dont les deux Pactes internationaux (depuis l’an 2000), elles continuent de bafouer les droits les plus élémentaires du peuple kurde – violations de la liberté d’expression, de la liberté d’association, des droits culturels, destruction des villages kurdes, harcèlements, torture, assassinats politiques sont le lot quotidien du peuple
kurde.

Lire la déclaration orale du CETIM

Catégories Cas Déclarations Droits économiques, sociaux et culturels DROITS HUMAINS
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