«Il n‘y a pas un monde développé et un monde sous-développé, mais un seul monde mal développé»
Du 6 au 14 septembre 2025, des représentant·es de mouvements paysans, de pêcheur·euses, de peuples autochtones, de pasteurs et nomades, de femmes, de syndicats, d’organisations pour la santé publique, des militant·es de l’économie sociale et solidaire, de personnes migrantes et d’organisations écologistes se sont réuni·es à Kandy, au Sri Lanka, dans le cadre du 3e Forum Global de Nyéléni. Ce rendez-vous international a marqué une étape essentielle dans la lutte pour une transformation profonde de nos systèmes alimentaires, sociales, économiques et politiques.
À l’issue de plusieurs jours de débats, d’ateliers et d’échanges d’expériences, les participant·es ont adopté la Déclaration de Kandy, un texte fondateur qui trace une feuille de route collective pour une transformation systémique.
La Déclaration de Kandy part d’un constat sans appel : les crises climatiques, sociales, économiques et politiques sont interconnectées, fruits d’un même système fondé sur l’exploitation, l’accumulation et la dépossesion. Face à cette logique destructrice, les mouvements réunis à Kandy affirment qu’une autre voie est possible, fondée sur l’autodétermination et la souveraineté des peuples.
La Déclaration de Kandy n’est pas une simple conclusion : elle ouvre un nouveau cycle de coordination et de mobilisation internationale. Elle invite les mouvements et organisations du monde entier à s’en emparer, à la traduire dans leurs contextes, et à renforcer les alliances intersectorielles, entre rural et urbain, Nord et Sud, producteurs et consommateurs.
