Alerte droits humains: intervention militaire en Haïti
La Via Campesina et le CETIM ont adressé au Conseil des droits de l’homme une déclaration écrite exprimant leurs préoccupations et demandant que les droits humains du peuple haïtien soient protégés suite à l’annonce d’une nouvelle intervention étrangère dans ce pays. Le 2 octobre 2023, le Conseil de sécurité de l’ONU a approuvé le déploiement d’une force de sécurité internationale en Haïti pour, soi-disant, combattre les violences dues aux gangs et restaurer la sécurité dans le pays. Les mouvements sociaux et les organisations paysannes avaient déjà averti que cette intervention ne serait qu’un prétexte pour continuer à soumettre les Haïtiens aux intérêts néo-coloniaux.
Sanctions et violations des droits humains au Niger
Suite à la prise de pouvoir au Niger par les militaires, le 26 juillet 2023, les institutions régionales et organismes internationaux telles que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, L’Union économique et monétaire ouest-africaine, l’Union Africaine, la Banque mondiale et l’Union européenne ont commencé à imposer des sanctions à l’encontre du Niger et de son peuple. Lors de la 54e session du Conseil des droits de l’homme, le CETIM a donné la parole à Mme Fatimatou Hima, membre de la Plateforme paysanne du Niger. Dans son intervention, elle a dénoncé ces sanctions économico-financières qui impactent les droits humains de toute la population du Niger, et surtout du monde rural.
Lire l’article de Raffaele Morgantini, paru dans Le Courrier du 12 novembre 2023
ONU: le modèle privatisé de l’eau au Chili à nouveau remis en question
Le Mouvement pour la Défense de l’Accès à l’Eau, à la Terre et à la Protection de l’Environnement (MODATIMA) conjointement avec le CETIM ont présenté une déclaration lors de la séance plénière de la 54e session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, lors d’un dialogue interactif avec le Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits à l’eau potable et à l’assainissement, M. Pedro Arrojo. En effet, au Chili, le secteur industriel (actif dans l’agro-exportation, les mines et l’énergie) possède la majeure partie de l’eau et, de ce fait, de nombreux territoires du pays sont déjà privés d’un accès suffisant et adéquat à cette ressource vitale, ce qui menace fortement le droit à l’eau des communautés rurales et urbaines chiliennes.
Lire la déclaration en espagnol
Lire notre communiqué de presse
Droit au développement
Dans son intervention en plénière durant la 54e session du Conseil des droits de l’homme, le CETIM a exprimé son inquiétude concernant l’approche du nouveau Rapporteur spécial sur le droit au développement. En effet, dans son rapport annuel, il fait un amalgame entre le développement, qui est nécessairement un processus, et le droit au développement qui est un droit humain, tel que défini dans l’article premier de la Déclaration s’y référant.
Lire l’article de Melik Özden, paru dans La Tribune de Genève du 23 juin 2023