COMMISSION DES DROITS DE L’HOMME
58e session
18 mars – 26 avril 2002
[Extrait de la déclaration]
Tout d’abord, la réforme constitutionnelle sur les droits et la culture indigènes, adoptée par le Congrès il y a un an, est un déni total des droits des peuples indigènes du Mexique. Celle-ci modifie en effet en profondeur le projet de loi de la COCOPA, ne reconnaissant pas les indigènes comme des sujets de droit. Un des points fondamentaux est la non-reconnaissance de leur droit à l’usage collectif des ressources naturelles. Le Congrès National Indigène ainsi que les Congrès de tous les États mexicains à forte population indigène ont donc rejeté cette réforme.