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Global network against corporate impunity condemns the Arrest of Julian Assange 

CETIM is part of the Global Campaign to Reclaim Peoples Sovereignty, Dismantle Corporate Power and Stop Impunity that expresses its deepest concern at the arrest of Julian Assange on April 11, 2019, at the Embassy of Ecuador in London and calls on the UK government to demand his freedom and non-extradition to the United States.

On the day of his arrest, Julian Assange was subjected to a summary trial in which a British court found him guilty of violating probation, a sentence that could amount to 12 months in prison. The UN Special Rapporteur on extrajudicial, summary or arbitrary executions, Agnes Callamard, has described the detention as arbitrary, stressing that if he is extradited to the United States, not only is he exposed to serious human rights violations, but possibly his own life will be in danger. Amnesty International has called on the British government not to extradite Assange to the United States because he could face conditions that would expose him to torture. According to the American Civil Liberties Union (ACLU), the prosecution of Assange in that country would be unconstitutional and would set a dangerous precedent for media and other news and information platforms globally that publishes vital classified information. As a global network of more than 200 movements, trade unions, social organizations and communities affected by corporate human rights violations, we recognize the great value of the work done by WikiLeaks.

WE DENOUNCE:

That the surrender of Julian Assange to the government of the United Kingdom by the government of Ecuador implies a violation of its human rights obligations enshrined in international law.

It also violates Opinion OC-25/2019 of the Inter-American Court of Human Rights and the Resolution MC-54-19 of the IACHR of March 2019, which obliges Ecuador “not to deport, return, expel, extradite or otherwise remove” Assange from the embassy.

That the reasons which have been alleged by the Government of Ecuador to justify the return of Julian Assange – such as the failure to comply with the measures of the protocol of cohabitation – if they were true, are not established in any international norm, so that the expulsion and termination of special protection is an arbitrary measure, not protected by the principle of sovereignty.

That the withdrawal of the asylum status of Julian Assange and the alleged withdrawal of his Ecuadorian nationality by the State of Ecuador subject him to a situation of special lack of protection of his fundamental rights, responding publicly and notoriously to a political strategy of complacency of Ecuador towards the United States. The rapprochement between the two countries is evident, for example, in the Chevron case, in which the government of Ecuador seems to have accepted the content of the award issued by The Hague Arbitration Court in August 2018, which implies turning our backs on the thousands of people affected and maintaining the impunity of the company. This award is unconstitutional and inapplicable in Ecuador.

That all of the above constitutes a flagrant violation of Julian Assange’s fundamental rights by endangering the guarantee and protection of his rights to life, physical and mental integrity, freedom of expression and information, and due process.

None of the circumstances that motivated the recognition of Assange’s asylum status has changed and, as the lawyer coordinating his defence, Baltasar Garzón, pointed out, “the threat against Julian Assange for political reasons” and the “persecution from the USA” is “more valid than ever”.

Hours after Assange arrest, Ecuador detained digital privacy and open source expert Ola Bini, accused of “destabilizing” the Ecuadorian government. It is clear that the arrests are a measure of punishment for those who denounce corruption and abuses of power, and set a dangerous precedent against the right to information and freedom of expression, fundamental to the functioning of any democracy. In this sense, the information professionals reporting about the case should take this in account. In that regard, the UN Special Rapporteur on Freedom of Expression, David Kaye, has recently stated that “persecuting Assange is dangerously problematic from the perspective of press freedom”.

WE DEMAND:

– To the UK Government: to release Assange and never, under any circumstances, allow the extradition of Mr. Julian Assange to the United States.
– To the Ecuadorian government: to immediately release Ola Bini.

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Le Réseau mondial contre l’impunité des transnationales condamne l’arrestation de Julian Assange

Le CETIM est membre de la Campagne mondiale pour revendiquer la souveraineté des peuples, démanteler le pouvoir des transnationales et mettre fin à l’impunité qui exprime sa plus vive préoccupation face à l’arrestation de Julian Assange le 11 avril 2019 à l’ambassade de l’Équateur à Londres et appelle le gouvernement britannique à assurer sa liberté et sa non-extradition aux États-Unis.

Le jour de son arrestation, Julian Assange a fait l’objet d’un procès express au cours duquel un tribunal britannique l’a déclaré coupable d’avoir enfreint les conditions de la liberté conditionnelle, impliquant une peine pouvant aller jusqu’à 12 mois de prison. La Rapporteur spéciale de l’ONU sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, Agnes Callamard, a qualifié cette détention d’arbitraire. Elle a souligné qu’en cas d’extradition vers les États-Unis, non seulement il pourrait être exposé à de graves violations des droits humains, mais aussi que sa propre vie pouvait être mise en danger. Amnesty International a demandé au gouvernement britannique de ne pas extrader M. Assange vers les États-Unis, car il risque des conditions qui l’exposeraient à la torture. Selon l’American Civil Liberties Union (ACLU), la poursuite d’Assange dans ce pays serait inconstitutionnelle et créerait un dangereux précédent pour la presse qui publie des informations vitales classifiées.

La Campagne mondiale, en tant que réseau international de plus de 200 mouvements, syndicats, organisations sociales et communautés touchés par les sociétés transnationales, nous reconnaissons la grande valeur du travail accompli par Wikileaks.

Pour cette raison :

NOUS DENONÇONS:

Que le fait d’avoir livré Julian Assange au gouvernement du Royaume-Uni par le gouvernement de l’Équateur constitue une violation de ses obligations en matière de droits humains consacrées par le droit international.

Qu’elle viole également l’avis OC-25/2019 de la Cour interaméricaine des droits humains et la résolution MC-54-19 de la CIDH de mars 2019, qui oblige l’Équateur « à ne pas déporter, refouler, expulser, extrader ou renvoyer » Assange de son ambassade.

Que les motifs invoqués par le Gouvernement équatorien pour justifier le renvoi de Julian Assange – tels que le non-respect des mesures du protocole de cohabitation – s’ils étaient réels, ne sont établis dans aucune norme internationale, de sorte que l’expulsion et la cessation de la protection spéciale sont des mesures arbitraires, non explicables par le principe de souveraineté.

Que le retrait du statut d’asile et le retrait présumé de la nationalité équatorienne de Julien Assange par l’État équatorien l’exposent à un manque particulier de protection de ses droits fondamentaux, répondant de manière publique et notoire à une stratégie politique de complaisance de l’Équateur envers les États-Unis. Le rapprochement entre les deux pays est évident. Il apparaît par exemple, dans l’affaire Chevron, où le gouvernement équatorien semble avoir accepté le contenu de la sentence rendue par la Cour d’arbitrage de La Haye en août 2018, impliquant ainsi la possibilité de tourner le dos aux milliers de personnes touchées et de maintenir l’impunité de l’entreprise. Cette sentence est inconstitutionnelle et inapplicable en Équateur.

Que tout ce qui précède suppose, une violation flagrante des droits fondamentaux de Julian Assange en mettant en péril la garantie et la protection de ses droits à la vie, à l’intégrité physique et mentale, à la liberté d’expression et d’information et à une procédure régulière.

Qu’aucune des circonstances qui ont motivé la reconnaissance du statut juridique de demandeur d’asile d’Assange n’a changé. Comme l’a souligné l’avocat coordonnant sa défense, Baltasar Garzón, « la menace contre Julian Assange pour des raisons politiques » et la « persécution des États-Unis » sont « plus à l’ordre du jour que jamais ».

Quelques heures après l’arrestation d’Assange, l’Équateur a arrêté Ola Bini, expert en confidentialité numérique et logiciels libres, accusé de « déstabiliser » le gouvernement équatorien. Il est évident que les arrestations laissent supposer une mesure de punition pour ceux qui dénoncent la corruption et les abus de pouvoir. Elle constitue un dangereux précédent pour le droit à l’information et la liberté d’expression qui sont fondamentaux pour le fonctionnement de toute démocratie. En ce sens, les professionnels de l’information qui couvrent l’affaire, devraient refléter cela. A cet égard, le rapporteur de l’ONU pour la liberté d’expression, David Kaye, a récemment déclaré que « la persécution d’Assange est une problématique dangereuse du point de vue de la liberté de la presse ».

NOUS DEMANDONS :

– Au gouvernement du Royaume-Uni de libérer Assange et de ne pas permettre, sous aucune circonstance, son extradition vers les États-Unis.
– Au gouvernement équatorien de libérer immédiatement Ola Bini. 

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Red Global frente a la impunidad corporativa condena la detención de Julian Assange

El CETIM es miembro de La Campaña Global para reivindicar la soberanía de los Pueblos, desmantelar el poder corporativo y poner fin a su impunidad que expresa su más profunda preocupación ante el arresto de Julian Assange el 11 de abril de 2019, en la Embajada de Ecuador en Londres y hace un llamado al gobierno del Reino Unido exigiendo su libertad y su no extradición a los Estados Unidos.

El mismo día de su arresto, Julian Assange fue sometido a un juicio express donde un tribunal británico declaró su culpabilidad por violar la libertad condicional, una pena que podría ascender a doce meses de cárcel. La relatora especial de las Naciones Unidas sobre ejecuciones extrajudiciales, Agnes Callamard, ha calificado la detención como arbitraria, subrayando que, de ser extraditado a los Estados Unidos, no solo se expone a graves violaciones de derechos humanos, sino que posiblemente corre peligro su propia vida. Amnistía Internacional ha pedido al gobierno británico que no extradite a Assange a los Estados Unidos porque podría enfrentar condiciones que lo expondrían a la tortura. De acuerdo con la Unión Americana de Libertades Civiles (ACLU), el procesamiento de Assange en dicho país sería inconstitucional, además de que sentaría un peligroso precedente para el periodismo que publica información vital clasificada. Desde la Campaña Global, en tanto que red global de más de 200 movimientos, sindicatos, organizaciones sociales y comunidades afectadas por las empresas transnacionales, reconocemos el gran valor del trabajo desplegado por Wikileaks.

Por ello:

DENUNCIAMOS:

Que la entrega de Julian Assange al gobierno del Reino Unido por parte del gobierno de Ecuador supone una violación de sus obligaciones en materia de derechos humanos consagradas en el Derecho Internacional.

Que viola, además, la Opinión OC-25/2019 de la Corte Interamericana de DDHH y la Resolución MC-54-19 de la CIDH de marzo de 2019 que obliga al Ecuador a “no deportar, devolver, expulsar, extraditar o remover de otro modo” a Assange de la embajada.

Que los motivos que han sido alegados por el Gobierno de Ecuador para fundamentar la devolución de Julian Assange – tales como el incumplimiento de las medidas del protocolo de convivencia-, en el caso de que fueran ciertos, no se encuentran establecidos en ninguna norma internacional, de modo que la expulsión y la finalización de la protección especial es un medida arbitraria, no amparable en el principio de soberanía.

Que la retirada del estatus jurídico de la condición de asilado y la supuesta retirada de la nacionalidad ecuatoriana de Julian Assange por parte del Estado de Ecuador, lo someten a una situación de especial falta de protección de sus derechos fundamentales, respondiendo de manera pública y notoria a una estrategia política de complacencia de Ecuador hacia los Estados Unidos. El acercamiento entre los dos países se evidencia por ejemplo en el caso Chevron, en el que el gobierno de Ecuador parece haber aceptado el contenido del laudo dictado por el Tribunal de Arbitraje de la Haya en agosto de 2018, que implica dar la espalda a las miles de afectadas y mantener la impunidad de la empresa. Dicho laudo es inconstitucional e inaplicable en Ecuador.

Que todo lo anterior supone una violación flagrante de los derechos fundamentales de Julian Assange al poner en peligro la garantía y la protección de sus derechos a la vida, a la integridad física y mental, a la libertad de expresión e información y al debido proceso.

Que ninguna de las circunstancias de motivaron en su día el reconocimiento del estatus jurídico de asilado de Assange han cambiado y que, como ha señalado el abogado coordinador de su defensa, Baltasar Garzón, “la amenaza contra Julian Assange por razones políticas” y la “persecución desde EE UU” está “más vigente que nunca”.

Horas después del arresto de Assange, Ecuador detuvo al experto en privacidad digital y código abierto, Ola Bini, acusado de “desestabilización” del gobierno ecuatoriano. Resulta evidente que las detenciones suponen una medida de castigo hacia quienes denuncian la corrupción y los abusos de poder, y sientan un peligroso precedente contra el derecho a la información y la libertad de expresión, fundamentales para el funcionamiento de cualquier democracia. En este sentido, los y las profesionales de la información que cubren el caso deberían ser hacerse eco de ello, teniendo en cuenta que el relator de la ONU para la libertad de expresión, David Kaye, ha afirmado recientemente que “perseguir a Assange es peligrosamente problemático desde la perspectiva de la libertad de prensa”.

DEMANDAMOS:

• Al Gobierno del Reino Unido: que deje en libertad a Julian Assange y no permita en ningún caso y bajo ninguna circunstancia su hacia los Estados Unidos.
• Al Gobierno del Ecuador: la inmediata puesta en libertad de Ola Bini.